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Rencontre avec Hélène Langevin-Joliot


Petite-fille de Marie et Pierre Curie, fille de Irène et Frédéric Joliot-Curie, Hélène Langevin-Joliot est physicienne et directrice de recherche émérite au CNRS. Elle a donné de nombreuses conférences et interviews sur l’histoire de son illustre ascendance. Retrouvons ici quelques extraits choisis, parfois personnels et émouvants, qui éclairent l’héritage laissé par la famille aux 5 prix Nobel.

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© Thibaut Voisin / Institut Curie

1. Pour moi, Marie Curie c’est…

« D’abord quand même ma grand-mère ! Et tout ce qui témoigne de la femme de science et en même temps : la famille, le laboratoire, Pierre Curie et leurs filles Irène et Eve Curie. »

Extrait de la vidéo Pour moi Marie Curie c’est… (2017).

2. Marie Curie et la Fondation Curie

« Marie Curie avait acquis une notoriété considérable qu’elle va utiliser dans différents domaines où elle pense que cela peut être utile… Bien sûr, la création de la Fondation Curie doit beaucoup à Marie Curie qui y a joué un rôle très important. La Fondation Curie, dans sa mission de soin, va acquérir une réputation internationale considérable. Le grand public, voyait Marie Curie comme médecin, ce qu’elle n’a jamais été ! La réputation de la Fondation Curie, dans sa mission de soins, était véritablement due au travail du Pr Claudius Regaud et de ses équipes. »

Extrait de la conférence donnée aux Journées scientifiques et médicales 2017.

3. Marie Curie et les moyens dont dispose la recherche

« Après la découverte du Polonium, et durant les trois années suivantes, Marie Curie ne touche aucun salaire. Elle travaille bénévolement, bien contente qu’on ait bien voulu l’accepter au laboratoire. »

« Marie Curie, femme de science féministe ? Pas militante, mais je dirais féministe par l’exemple auquel elle croyait beaucoup. Mais dans une interview, Marie Curie disait ‘’j’ai été plus gênée par le manque de moyens que par l’inconvénient d’être une femme ».

Extraits de la conférence donnée aux Journées scientifiques et médicales 2017.

4. Vos grands-parents étaient chercheurs, comme vos parents, votre frère, votre mari et votre fils. Auriez-vous pu exercer un autre métier?

« C’est difficile à dire. Si je n’avais pas choisi la physique, j’aurais peut-être eu envie d’être professeure d’histoire. Mais ça s’est fait presque tout seul, sans grands états d’âme. A travers les yeux de ma famille, c’était manifestement un métier intéressant. Il paraît que je parlais de particules quand j’avais 6 ans – vous baignez dedans, mais je n’y comprenais rien ! »

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