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« Qui c’est les plus forts ? »


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A l’occasion de la semaine de Coupe d’Europe heureuse pour les clubs français, les Verts de Saint-Étienne, berceau de la culture française européenne, ont fait parler d’eux en réalisant, en Ligue 2, un exploit face à Bordeaux.

C’est un réflexe de vieux monsieur, on est bien d’accord, mais tout est parti des Verts de 1976. Et même de ceux de 1975 pour ceux qui n’ont vraiment rien oublié de leur grande histoire, car avant la finale de Glasgow il y avait eu une demi-finale de Coupe des champions, un an plus tôt, perdue elle aussi, contre le Bayern Munich, elle aussi (0-0).

Le football français de clubs contemporain - et par extension celui de la sélection tricolore - est parti de là, de Saint-Étienne et de nulle part ailleurs, berceau de la culture française européenne, pionnier d’un savoir-être face à la concurrence et d’un savoir-remonter-les-situations-les-plus-compromises, comme le Paris-SG, mardi à Barcelone (4-1 ; aller : 2-3), comme Marseille, depuis des lustres et mercredi encore, face à Benfica (1-0, 4-2 aux t.a.b. ; aller : 1-2).

Avant les Verts, avant Curkovic, Piazza, Lopez, Janvion, Farison, Larqué, Bathenay, Synaeghel, Santini, Rocheteau, les Revelli, Sarramagna, Herbin et leurs copains, tout était plié d’avance quand on était français. La marche était trop haute, le handicap insurmontable et le complexe d’infériorité trop bien ancré. Et puis Sainté est arrivé et tout a changé, notre âme a basculé, notre fierté s’est dressée et ses suiveurs ont enchaîné, jusqu’au doublé parisiano-marseillais du début de semaine.

Paris et Marseille, les deux seuls à en avoir soulevé une, invités dans le même dernier carré VIP, réunis unis malgré eux dans leur fortune commune. Sans un regard l’un pour l’autre, on l’imagine, mais avec une certaine idée du respect, dans la constance de leurs performances. Puisqu’ils ne seraient rien, ni l’un ni l’autre, sans la légende stéphanoise, il fallait bien que les Verts existent d’une façon ou d’une autre en cette semaine bénie, et s’invitent à la table pour rappeler à ce joli monde que l’exploit européen, dans l’extase et dans les larmes, est un label venu de chez eux, du Forez.

Samedi soir, dans le sommet très eighties de la Ligue 2 ayant opposé les Verts aux Girondins à Geoffroy-Guichard, Sainté a couru après le score durant quarante-neuf minutes, il a joué les vingt-cinq dernières à dix contre onze et a fini par tout retourner dans le temps additionnel grâce à deux buts venus d’ailleurs d’Irvin Cardona. Un exploit colossal, à son niveau et à l’ancienne, avec les crocs, en pensant au maillot et aux anciens, car c’est impossible autrement, ici. Et dans une hystérie collective digne d’un milieu de semaine européenne.

Il ne faudrait jamais oublier tout ce que l’on doit aux Verts, à leur légende et à leur modèle, à la magie et aux mystères de leur stade et de leur public. Quelques jours après avoir célébré Paris et Marseille, c’était un week-end à reparler d’eux et de leur couleur de l’espoir, par habitude, par nostalgie et comme un devoir de mémoire, aussi. Une fois de plus, ils ont tout fait pour. Même en Ligue 2.

Pour les abonnés à L’Equipe, lire l’article complet.

Il faut respecter les arbitres


Après un match de coupe de France ou Madame Frappart, meilleure arbitre femme au monde, a eu la note de 1/10.

De nombreux incidents ont eu lieu le week end du 13 et 14 avril pour les deux matchs que j’ai regardés. Le samedi, l’arbitre a sifflé un penalty inexistant contre Saint Étienne et a fait jouer au-delà du temps additionnel en 1ère mi-temps avec évidement un but à la clef. Le dimanche, pas de penalty pourtant évident pour Brest, un coup franc inexistant … pour Brest et but et enfin une expulsion injuste et un carton jaune qui aurait dû être rouge.

Ça fait beaucoup et il n’y a pas autant d’erreur en Allemagne, Italie ou Angleterre

Il faut redire qu’il s’agit d’un jeu et que l’arbitre fait partie du jeu.

Il faut redire que le respect des règles et de l’arbitre c’est l’essence du sport.

Et il n’y a aucune autre solution que d’accepter que l’arbitre peut se tromper et le respecter quand même.

Écrire une lettre de motivation avec ChatGPT


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De plus en plus de postulants ont recours aux outils d’intelligence artificielle. Les recruteurs, eux, sont divisés sur le sujet.

Selon une étude menée en 2023 par la plateforme iCIMS, spécialisée dans le recrutement, près de la moitié des étudiants en dernière année d’université sont tentés d’utiliser ChatGPT pour écrire leur curriculum vitae et leur lettre de candidature. Une enquête en ligne commandée par le site créateur de CV ResumeBuilder indique quant à elle que 91% des recruteurs interrogés déclarent recevoir des candidatures qu’ils croient rédigées par ChatGPT.

Je vous partage ici un article dédié à ce sujet.

Stratégie décennale des soins d’accompagnement


La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités a présenté la stratégie décennale des soins d’accompagnement, pour le renforcement des soins palliatifs, de la prise en charge de la douleur et de l’accompagnement de la fin de vie.

La stratégie décennale présentée porte l’ambition de bâtir un modèle français des soins d’accompagnement.

Aujourd’hui, la France n’est pas pleinement au rendez-vous de l’enjeu d’accès universel aux soins palliatifs. Elle occupe la quinzième place, parmi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en termes de densité de l’offre de services spécialisés en soins palliatifs. Elle doit donc impérativement progresser. Seuls 50 % des adultes et 30 % des enfants qui le nécessitent sont pris en charge.

D’ici à 2035, le nombre de patients qui auront besoin d’une prise en charge palliative est estimé par la Cour des comptes, dans son rapport de juillet 2023, à près de 440 000 personnes, soit une augmentation de 16 % par rapport à aujourd’hui.

En 2034, il faudra donc être en mesure de prendre en charge près de 250 000 personnes supplémentaires chaque année. Ceci doit conduire à renforcer les dispositifs de prise en charge hospitalière et à développer une offre complémentaire, en particulier à domicile et en établissement médico-social, permettant d’assurer un parcours de soins progressif et mieux réparti sur le territoire.

Le passage du concept des soins palliatifs aux soins d’accompagnement marque la volonté du Gouvernement d’anticiper la prise en charge des patients dès le diagnostic de la maladie, de l’élargir à tous les besoins médicaux et non médicaux, ainsi qu’à l’accompagnement de l’entourage. Ainsi, la stratégie porte trois évolutions majeures pour notre système de santé et notre société :

  • favoriser une prise en charge anticipée des malades chroniques ;
  • renforcer l’accompagnement des patients, au-delà des aspects médicaux, par l’ouverture à d’autres dimensions (sociale, psychologique, spirituelle, attention à l’entourage) et le plus proche possible de leur domicile ;
  • soutenir, avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’émergence d’une filière de formation universitaire en médecine palliative, ce qui est indispensable pour engager l’effort décisif de formation qu’il est nécessaire de déployer rapidement.

Ces trois évolutions intégrées à la stratégie décennale de développement des soins d’accompagnement permettent de dégager un modèle français des soins d’accompagnement, prenant en compte les spécificités de notre pays.

Pour cela, un investissement décisif débutera dès l’année 2024 à hauteur de 1,1 milliard d’euros de mesures nouvelles, soit une hausse de 66 % des moyens alloués aux soins d’accompagnement sur la période 2024-2034, pour répondre à une hausse de 16 % des besoins. Ainsi la dépense publique de soins palliatifs de 1,6 milliard d’euros en 2023, passera à 2,7 milliards d’euros en 2034, avec une forte impulsion sur ces trois prochaines années.

La stratégie décennale sera articulée autour de 4 axes et 30 mesures dont 14 des 30 mesures sont issues du rapport d’expertise élaboré sous l’égide du professeur Franck Chauvin, repris dans sa quasi-intégralité. Ces mesures permettront d’amorcer puis de renforcer l’évolution nécessaire de la prise en charge de ces patients pour, d’abord, soutenir et accompagner la prise en charge thérapeutique, puis la fin de vie.

Cette stratégie portera des progrès très concrets, pour les patients, pour les professionnels de santé et pour leurs proches :

  • chaque patient devra se voir proposer dès le diagnostic de la maladie grave un plan personnalisé d’accompagnement pour une prise en charge sur-mesure ;
  • une attention forte sera portée à la prise en charge des enfants avec la création de 17 unités de soins palliatifs pédiatriques, soit une par région ;
  • tous les départements verront leur offre de soins palliatifs renforcée avec la création d’unités pour la prise en charge complexe dans les 20 départements qui en sont dépourvus, le renforcement de l’hospitalisation à domicile (HAD), et la création de 100 nouvelles équipes mobiles territoriales ;
  • des maisons d’accompagnement seront créées ;
  • une attention particulière sera portée sur le renforcement de l’accompagnement par les bénévoles et le développement des collectifs d’entraide visant à encourager l’engagement de nos concitoyens ;
  • seront créés, enfin, 100 postes de chefs de clinique dont 10 dès début 2024, 100 postes d’universitaires titulaires, et sera mis en place un diplôme d’études spécialisées en médecine palliative et soins d’accompagnement.

Éclipse solaire totale


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Le lundi 8 avril dernier, une éclipse solaire totale a été visible depuis certaines zones du Mexique, des États-Unis et du Canada. En France, il va falloir attendre plus d’un demi-siècle pour observer un tel événement.

S’il a été possible de suivre le phénomène en direct depuis Internet grâce à la retransmission prévue par la Nasa, l’éclipse n’a pas été visible depuis la France métropolitaine.

Les personnes résidant en Métropole vont devoir s’armer de patience, la prochaine éclipse solaire totale visible depuis notre pays étant prévue pour le 3 septembre 2081, soit 82 ans après celle du 11 août 1999.


L’Institut des Cancers des Femmes


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La lutte contre les cancers féminins entre dans une nouvelle ère !

Le 25 juin prochain, aura lieu le lancement de l’Institut des Cancers des Femmes.

Ce nouvel IHU (institut hospitalo-universitaire), labellisé dans le cadre du plan France 2030, fort de la multidisciplinarité de ses fondateurs, l’Institut Curie, l’Université PSL et l’Inserm a pour objectif d’accélérer la compréhension des cancers du sein et gynécologiques, pour mieux les diagnostiquer, les soigner et les éviter, et améliorer la vie des femmes touchées.

Kate Middleton


Entre 1990 et 2019, le taux de cancers a quasiment doublé à travers le monde chez les moins de 50 ans comme Kate Middleton. Les chercheurs peinent encore à comprendre pourquoi.

Je vous partage ici l’article du magazine Sciences et Avenir dédié à ce sujet…

La parole à Luc Périno


Je vous partage ici l’article de Luc Périno intitulé « Haro sur les arbres », paru le 17 février dernier dans le journal Le Monde.

Bonne lecture !

1er hommage envers mon départ


Le 26 mars dernier, lors du Conseil scientifique international de l’Institut Curie, le Pr Alain Puisieux, mon successeur à la présidence de l’Institut Curie, m’a rendu hommage à travers un poème…révolutionnant la poésie…puisque généré à l’aide de mots clés prédéfinis par ChatGPT.

Hommage auquel j’ai d’ailleurs choisi de répondre également via ChatGPT !

Je vous partage ici le poème qui m’a été adressé.

In the heart of Curie’s domain, a tribute blooms,

To Thierry Philip, whose vision looms.

A decade’s touch, a legacy profound,

With ambition’s brush, he painted sound.

Through towering dreams, he built anew,

An edifice of hope, a vision true.

Uniting realms, both science and care,

In his hands, a bridge rare.

As St. Etienne’s fervor fills the air,

His passion ignites, beyond compare.

In the field of dreams, he found delight,

Merging worlds, in Curie’s light.

So here we gather, under evening’s veil,

To honor Thierry, whose spirit won’t pale.

In every endeavor, a touch of the game,

As he champions Curie’s noble.

Dr Marie Dutreix, officier de l’Ordre national du mérite


dutreix

Le 4 mars dernier, dans les locaux de la mairie du 5ème arrondissement de Paris, j’ai eu l’honneur de remettre la médaille d’officier de l’Ordre national du mérite au Dr Marie Dutreix.

Directrice émérite CNRS à l’Institut Curie, le Dr Marie Dutreix a été promue au grade d’officier de l’Ordre national du mérite pour ses travaux précurseurs menés à l’Institut Curie en radiothérapie et radiobiologie.

Je vous partage ici quelques extraits du discours que j’ai prononcé à cette occasion :

« Chère Marie,

Cher Monsieur le Secrétaire perpétuel de l’Académie française, cher Amin Maalouf,

Chers directeurs,

Cher Daniel Louvard,

Chers amis,


Je voudrais d’abord remercier Marie de m’avoir choisi une fois de plus comme parrain, car c’est toujours pour moi un plaisir de participer à ce genre de manifestation et en l’occurrence, de participer sept ans plus tard à la remise du grade de Chevalier de la Légion d’honneur à cette remise d’Officier pour Marie dans l’Ordre national du mérite cette fois….Marie, tu as une filiation qui t’a conduit à une thèse de sciences après ton baccalauréat, une entrée au CNRS en 1985, un post- doc aux USA et lorsque tu rentres des USA, Raymond Devoret t’accueille à Orsay dans une unité CNRS où tu fais de la bactério et de la microbiologie mais tu voulais aller vers des choses plus complexes, des micro-organismes et c’est le moment où tu rencontres Ethel Moustacchi. Tu rejoins une équipe qui travaille sur la recombinaison homologue. Te voilà à l’Institut Curie sur le site de Paris où tu restes quatre ans à Trouillet Rossignol dans les années 1990 et au moment où l’hôpital quitte la rue Lhomond pour devenir une partie du Centre de recherche, Daniel Louvard te propose de rejoindre l’unité de Jean-Paul Thierry qui travaille justement sur l’instabilité génétique, instabilité qui était provoquée soit par la chimiothérapie, soit par les rayons. Voilà la radiothérapie, on n’échappe pas à son destin ! …C’est en 1999 que tu arrives à Orsay, toujours sous l’impulsion de Daniel Louvard qui souhaitait regrouper à Orsay tous ceux qui travaillaient sur la biologie des radiations et tu rentres alors dans l’Unité de Giuseppe Baldacci. Là tu commences à t’intéresser aux mécanismes de survie des cellules aux rayonnements ionisants et tu collabores au service de radiothérapie de Jean-Marc Cosset pour comprendre cette résistance à la radiothérapie et trouver éventuellement un traitement. C’est le début de l’aventure des Dbait.

Curieusement en 2005 ton directeur ne souhaite pas que tu continues sur ce sujet et toi tu refuses d’arrêter tes recherches. Tu es soutenue par Daniel Louvard, par le CNRS qui te protègent tous les deux en te rattachant à l’hôpital…. Tu vas rester quatre ans dans ce service avant de rejoindre à nouveau Orsay, l’Unité de Simon Saule CNRS / INSERM / Paris XI comme chef d’équipe. C’est pendant cette période hospitalière que tu crées la start-up DNA Therapeutics basée à Evry avec le Génopole.

C’est à ce moment-là que tu te passionnes pour ces traitements possibles de la résistance tumorale à la radiothérapie….Depuis sept ans, Marie, tu as repris en 2018 l’équipe de Favaudon qui avait découvert l’effet Flash en 2014, tu as aidé au développement de la machine avec les physiciens du CNRS, de l’IM2P3 avec les mathématiciens, tu t’es intéressée à ce que la radiothérapie flash puisse devenir un démonstrateur industriel…Tu participes au débat entre Flash électron et Flash proton….Aujourd’hui Marie tu es Directeur émérite et tu as fait une belle carrière qui te conduit à cet éméritat depuis la sortie du lycée Marie Curie.

Tu es vraiment un modèle pour le chemin, recherche fondamentale, brevet, start-up, développement industriel mais tu n’es pas que cela….

Ainsi chère Marie, tu peux être fière de tes parents, fière de ton parcours, de ta famille, fière d’avoir gardé les valeurs dont tu as hérité, fière d’avoir parcouru tout ce chemin professionnel avec les valeurs de Marie Curie, fière de ton parcours dans la recherche fondamentale, fière d’avoir voulu faire le lien avec les cliniciens et donc avec les personnes malades, fière d’avoir créé une start-up, d’avoir réussi à faire la preuve de concept, à lever des fonds, à développer les choses avec l’industrie.

Et c’est Marie pour tout ce parcours que le Président de la République et le gouvernement ont souhaité honorer une fois de plus ta carrière. Cette fois-ci avec une reconnaissance plus civile, c’est-à-dire une carrière exemplaire mais aussi une carrière de femme complète qui aime la musique, le sport, qui aime les autres, qui crée des associations pour les autres.

Tout cela Marie fait que tu mérites cent fois cette distinction. C’est pourquoi au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés je te fais Officier dans l’Ordre National du Mérite. »

Le poisson pourrit toujours par la tête


Cette phrase, prononcée à Sciences Po par Gabriel Attal, résume les inquiétudes suite à l’évolution de cette véritable institution.

Des « bogo » (bourgeois de gauche) wokistes ont envahi un amphi pour défendre Gaza et interdire l’accès à une étudiante juive.

L’extrême gauche a conquis cette institution et veut détruire l’état pour reconstruire les choses, revoir l’histoire de l’esclavagisme, et attendre, avec l’argent de papa ou des bourses de l’état honni, le grand soir car si « le communisme a toujours échoué ça ne veut pas dire qu’il ne réussira pas un jour ».

Triste et inquiétant !

Comment ça va pas ?


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Très beau livre comme d’habitude de Delphine Horvilleur qui cette fois « fracassée » après le 7 octobre nous fait rentrer dans son mécanisme de deuil, dans son dialogue avec une mourante, dans le mystère de la réaction d’un de ses fils, devant la difficulté de s’adresser à sa communauté, elle qui a toujours défendu la solution à 2 états et dont personne n’ignore qu’elle n’est pas en phase avec la politique de Netanyahou.

Cependant elle explique pourquoi Israël doit être défendu et comment l’Histoire peut faire comprendre que, de toute façon, la seule solution c’est la paix.

Comment ca va pas ? Conversations après le 7 octobre. Grasset édition 2024.

Un beau livre


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Il est écrit par le docteur Alexis Burnod, médecin de l’Institut Curie, qui s’occupe et qui milite pour les soins palliatifs.

Je l’ai lu avec beaucoup d’intérêt et vite car il est très bien écrit et qu’il reprend tous les arguments dont le plus important est qu’il faut écouter les malades et ni la famille ni les biens portants.

Le livre à lire absolument pourrait s’intituler ainsi : Institut Curie : ici on ne tue pas ?

Fin de vie, le cas de conscience : un défi éthique collectif - Edition l’Observatoire 2024

Pourquoi l’Ukraine n’est pas la Palestine ?


Très belle chronique de Kamel Daoud sur ce sujet dans le point (écrivain et journaliste franco-algérien. Il faut absolument lire « Meursault, contre-enquête »).

Pourquoi le soutien à l’Ukraine n’est pas aussi puissant que le soutien à Gaza ?

Quelle est la différence entre l’Ukraine, Gaza, les femmes martyrisées du Pakistan, le massacre des Ouïgours, des femmes Iraniennes martyrisées et les crimes de Boko Haram ?

Ce n’est pas parce que ce sont des musulmans (c’est le cas dans beaucoup d’autres conflits atroces), non, c’est parce que c’est Israël et parce que ce sont des juifs… et c’est un musulman qui l’écrit.

L’Ukraine peine à devenir la Palestine par déni du danger.

Kamel Daoud conclut : qui ira mourir pour l’Ukraine ?

On ne sait pas qui ira mourir pour la Palestine ? Les Palestiniens « parce qu’on préfère déléguer la mort et choisir la vie en optant pour le discours creux et l’usage des boucliers humains ».

C’est quoi une dictature ?


C’est un endroit où on réécrit l’histoire avec des nazis en Ukraine, des revendications avec film de Daech qui n’existent pas, des tortures en public des auteurs de l’attentat à qui on demande de réciter le discours officiel.

C’est un pays écran où le despote et réélu avec 85% des voix et où les salariés du public doivent voter et bien voter.

C’est la Russie d’aujourd’hui mais ce n’est pas le peuple russe, qui doit rester notre ami que l’on doit plaindre et avec qui on a le droit de pleurer.

Heureusement l’histoire est possible, la dictature finira mal.

Atouts et points faibles de l’armée française


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Artillerie, puissance navale, Rafale, renseignement, dissuasion nucléaire, missiles… le dispositif de défense de la France ne manque pas de points forts.

Le Point fait une revue de détails des atouts de l’armée française

Félicitations aux Drs R.Basto et R.Rodriguez de Curie


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Médaillés d’argent du CNRS 2024 !

Chaque année, le CNRS récompense les femmes et les hommes qui ont contribué de manière exceptionnelle au dynamisme de l’institution et à l’avancée de la recherche française. Pour cette édition 2024, le Dr Renata Basto, cheffe de l’équipe Biologie des centrosomes et de l’instabilité génétique, et le Dr Raphaël Rodriguez, chef de l’équipe Chemical Biology, sont les heureux lauréats de la médaille d’argent du CNRS.

Les médailles d’argent du CNRS distinguent des chercheurs et des chercheuses pour l’originalité, la qualité et l’importance de leurs travaux, reconnus sur le plan national et international.

Cette année, une médaille d’argent a été décernée au Dr Renata Basto, cheffe de l’équipe Biologie des centrosomes et de l’instabilité génétique (CNRS UMR144 / Sorbonne Université). Avec son équipe, elle étudie les mécanismes régulant le nombre des centrosomes et les chromosomes, car une dérégulation de ce nombre peut être impliqué dans diverses pathologies telles que le cancer. Les recherches de l’équipe de Renata Basto combinent différents types de microscopie avancée et analyses d’images avec des différents modèles in vivo et in vitro pour comprendre les causes et conséquences de l’instabilité génétique, visant à éclairer les principes de prolifération et divisions cellulaires.

« Je suis heureuse que l’originalité, le travail et l’implication des membres de mon équipe - passés et présents - soient reconnus par le CNRS au travers de cette distinction prestigieuse. Je remercie sincèrement tous les membres de l’équipe Basto. C’est avant tout leur prix ! » se réjouit Renata Basto.

Également lauréat d’une médaille d’argent, le Dr Raphaël Rodriguez, chef de l’équipe Chemical Biology (CNRS UMR3666 / Inserm U1143). Son équipe exploite des petites molécules pour étudier la biologie cellulaire, combinant synthèse chimique et biologie moléculaire pour comprendre les processus pathologiques. Elle a notamment identifié des mécanismes d’internalisation des métaux, influençant la régulation épigénétique et la plasticité cellulaire. Ainsi, son équipe développe de nouvelles drogues expérimentales qui manipulent ces mécanismes pour des bénéfices thérapeutiques, promouvant une médecine du futur basée sur les principes universels de la chimie-physique.

« Je félicite tous les membres de mon équipe pour leurs efforts de grande qualité, et je remercie mes collègues pour leur soutien. Tout reste à faire. » déclare Raphaël Rodriguez.

Félicitations au Dr Jean-Léon Maître de Curie


jl-maitreLe Dr Jean-Léon Maître, chef de l’équipe Mécanique du développement des mammifères, a obtenu le prestigieux prix Richard Lounsbery, attribué conjointement par l’Académie des sciences française et l’Académie des sciences américaine (NAS). Cette distinction récompense l’ensemble des recherches qu’il a mené avec son équipe, axées sur la compréhension des mécanismes sous-jacents à la construction de l’embryon de mammifères.

Le prix Richard Lounsbery est décerné chaque année depuis 1979, alternativement à un chercheur français et à un chercheur américain. Il est destiné à récompenser « les réalisations remarquables de savants français et américains » en biologie et en médecine, avec pour objectif de stimuler ces domaines de recherche et d’encourager les échanges scientifiques franco-américains.

Cette année, c’est le Dr Jean-Léon Maître, chef de l’équipe Mécanique du développement des mammifères (CNRS UMR3215 / Inserm U934 / Sorbonne Université), qui reçoit cette belle distinction pour ses études sur les origines des forces responsables de la déformation et du déplacement des cellules au sein de l’embryon.


Avec son équipe, ils ont minutieusement étudié les propriétés mécaniques de l’embryon avant son implantation dans l’utérus maternel, y compris chez les humains. Ces recherches les ont dirigés vers la découverte, entre autres, des mécanismes physiques fondamentaux qui régissent le positionnement du premier axe de symétrie de l’embryon mammifère, crucial pour son attachement à l’utérus.

« Recevoir le prix Richard Lounsbery est un immense honneur qui, je l’espère, mettra en lumière les découvertes fascinantes qui permettent une meilleure compréhension de la manière dont les cellules sculptent notre corps. Ces avancées résultent de la collaboration entre des scientifiques aux expertises et aux disciplines diverses, de la biologie à la physique, en passant par la médecine. C’est l’essence même du modèle Curie. » confie Jean-Léon Maître.

20 ans d’avancées et d’innovations


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A l’occasion de la 20e édition de la campagne nationale d’appel à mobilisation et à générosité Une Jonquille Contre le Cancer, zoom sur 20 ans d’avancées “Curie” et d’innovations à venir.

Des décennies de recherches pionnières à l’Institut Curie ont mené à des progrès considérables dans la prise en charge des patients.

Une aventure portée par la synergie de talents !

Et les 20 ans à venir ne seront pas moins enthousiasmants, car les innovations sont là, parfois déjà en essais cliniques.

Projetons-nous vers le futur pour entrevoir celles qui devraient émerger de trois domaines emblématiques de l’expertise Curie : la génétique, la thérapie cellulaire et la radiothérapie.

Pour en savoir plus

L’histoire à Versailles


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Un décor d’un autre temps pour une majorité écrasante en faveur du droit des femmes à disposer de leur corps.

Le 4 mars dernier, un grand moment de l’histoire : 780 voix pour et 72 contre.

Compte tenu de l’islamisme sur notre sol, le droit des femmes est un marqueur de nos valeurs.

Compte tenu de ce qu’il se passe aux USA, il vaut mieux être prudent.

Reste à garantir l’opposition de conscience (le garde des Sceaux s’y est engagé) en attendant une évolution des églises et surtout de l’église catholique.

Reste surtout à rendre possible partout l’accès à l’IVG et à rappeler aux femmes que la contraception c’est mieux et que l’IVG est toujours un drame personnel.

C’est un droit constitutionnel et c’est historique.

Madame Veil sourit au panthéon !!